vendredi 18 décembre 2015

Des éponges pour stopper les hémorragies graves

Le 11 décembre, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a autorisé la commercialisation pour le grand public du pansement XSTAT 30®, un pansement extensible composé de plusieurs éponges. Autorisé en 2014 pour l'armée, ce dispositif permet d'arrêter de graves saignements dans des zones où un garrot ne peut pas être placé (comme l'aine ou l'aisselle), ou si l'on ne sait pas correctement réaliser cette délicate opération.
Le contrôle précoce des hémorragies sévères peut éviter les chocs hémorragiques (chute rapide de l'alimentation des cellules en oxygène) et peut sauver la vie. Selon l'institut de recherche chirurgicale de l'armée des Etats-Unis, 30 à 40 % des décès de civils par lésion traumatique sont dus à une hémorragie. Parmi ces décès, de 33 à 56 % se produiraient avant que le patient n'atteigne l'hôpital.
"Quand un produit est développé pour une utilisation sur champs de bataille, il est généralement destiné à intervenir dans les pires scénarios où les soins avancés peuvent ne pas être immédiatement disponibles", a précisé dans un communiqué William Maisel, responsable à la FDA pour l'évaluation des dispositifs médicaux.
Le pansement XSTAT 30® est désormais autorisé chez les patients à haut risque immédiat de choc hémorragique sévère, lorsque l'accès aux soins à un établissement d'urgence ne peut être atteint en quelques minutes.
Les éponges, rapidement insérées dans la plaie à l'aide d'une grosse seringue à piston, gonflent et remplissent la cavité, créeant une barrière physique pour arrêter le sang. Le nombre d'éponges nécessaires pour le contrôle de l'hémorragie variera en fonction de la taille et de la profondeur de la blessure. L'ensemble des mini-éponges contenues dans une seringue peut absorber environ 50 centilitres de sang. Trois lots d'éponges peuvent être insérés, au maximum.
Selon la FDA, le pansement peut rester en place sans danger durant quatre heures au maximum, le temps pour le patient de recevoir des soins chirurgicaux, qui incluront l'extraction du bloc d'éponges. Ce dispositif est jugée sûr pour les blessures graves touchant la plupart des zones du corps, à l'exclusion de la poitrine, de l'abdomen, du bassin ou de la clavicule.

Du marc de café dans la cheminée

Du marc de café comme bûche de chauffage

  •  Compost au jardin l’été,
  •  Biocombustible l’hiver.

Le marc de café, mélangé à de la sciure de bois et séché, est compacté en bûches ou en granulés, qui brûlent comme du bois densifié, ils s’utilisent de la même manière que ce dernier
  •      Une chaudière,
  •      Un insert ou un poêle

Ils ont le même pouvoir calorifique (supérieur à 4 500 kW par tonne).
Ces produits sont testés en laboratoire. Il a fallu 2 ans de recherche à Éric Fossard, ancien professeur de biologie, pour affiner le procédé industriel et créer la société RID Solution à Theix, dans le Morbihan.

Depuis juin 2012, les bûches et les granulés Obiflam sont commercialisés et livrés dans toute la France. L’entreprise récupère le marc de café auprès de divers distributeurs, dont Selecta.
Les bûches mesurent 8 cm de diamètre et 35 cm de long.
Pour les consommateurs, les coûts sont inférieurs à ceux du bois : une année de chauffage pour la chaudière d’une maison de 100 m2 en exige environ une tonne (280 €), soit l’équivalent de cinq stères de bois (350 €, sur la base de 70 € le stère).


L’avantage de ces bûches réside dans leur facilité d’emploi. Sèches et propres, elles peuvent se stocker à l’intérieur de l’habitation. Elles génèrent peu de cendres (moins de 1,30 %) et ne noircissent pas plus que le bois les vitres des inserts. La flamme est la même. La combustion dégage un léger parfum de chocolat brûlé.

La récupération des capsules et des dosettes de café auprès des particuliers n’est pas à l’ordre du jour.
 
Nespresso développe son propre système de recyclage, qui sert à la fabrication de compost, et teste la collecte sélective des capsules dans les poubelles jaunes dans trois départements : le Var, le Lot et les Alpes-Maritimes.



Sources : http://www.leparticulier.fr/jcms/p1_1519533/du-marc-de-cafe-comme-buche-de-chauffage

jeudi 17 décembre 2015

Du concret pour les secrétaires assistantes du BTP !

Pour la 3ème année consécutive, la plateforme de formation en secrétariat de l'Afpa de Borgo a mis en place un module BTP. Cette spécialisation nous permettra d'intégrer par la suite des entreprises ou des établissements professionnels du bâtiment et des travaux publics.
Dans le cadre de la formation, une mise en situation professionnelle nous est proposée pour mettre en oeuvre toutes les compétences acquises et nous avons choisi d'organiser une visite sur le chantier "Casa Luna" de Borgo mené par "VD construction".

Nous avons été accueillies par le conducteur de travaux et la secrétaire commerciale.
Cette visite nous a permis de nous familiariser avec l’environnement professionnel du BTP, ainsi que le fonctionnement d'un chantier, ses différentes étapes et les normes de construction :


  • Demande de permis de construire
  • Gros œuvre
  • Second œuvre
  • Achèvement et livraison
  • Certification RT 2012
  • BBC (Bâtiment Basse Consommation)

Nous avons vu comment fonctionne une entreprise du BTP sur le terrain et visualisé l'impact des normes RT 2012 et BBC.

Il nous reste maintenant à approfondir le suivi administratif lié à l'activité travaux et la gestion des appels d'offres.

Isabelle, Laure, Patricia, Vanina

mercredi 16 décembre 2015

Calvi : Un vaste chantier de réseaux se prépare

Le conseil municipal de CALVI  prévoit de rénover en profondeur le boulevard Wilson, l'artère principale de la ville. Un programme qui pourrait laisser place à un chantier plus vaste portant sur la réfection totale des réseaux d'assainissement du centre-ville. 


Très encombré, le boulevard Wilson doit être rénové. Les travaux, qui débuteraient en avril 2016 jusqu'au mois d'octobre, consiste d'abord à "remettre à niveau trottoir et chaussée", puis à remplacer "des dalles" datant de 40 ans, " Corse Matin". L'éclairage public et le stationnement seront également repensés.

Ce chantier de rénovation, à première vue modeste, devrait laisser place très rapidement à un chantier plus vaste portant sur la réfection des réseaux d'assainissement du centre-ville "jugés vétustes", indique Corse Matin. Avant cela, la municipalité devra faire le point sur l'état des réseaux enterrés "le long de la RD81, propriété du conseil départemental de Haute-Corse". 


Alcoolisme : la campagne qui fâche, l'étude qui relativise.


Des chercheurs français ont trouvé pourquoi, à quantité égale ingérée, certaines personnes développent de graves maladies hépatiques et d'autres pas.


L'actuelle campagne publicitaire de l'organisation professionnelle Vin et Société provoque la colère de la Haute Autorité de santé, de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives ainsi que de bon nombre de spécialistes en addictologie, car, selon eux, elle détourne un outil médical de lutte contre les dangers de l'alcool en "repères" pour une "consommation acceptable".
La campagne reprend, en effet, les chiffres "2.3.4.0" (2 verres maximum par jour pour les femmes, 3 verres maximum par jour pour les hommes, 4 verres maximum en une seule occasion et 0 verre un jour par semaine) utilisés pour définir une consommation excessive et affirme faire de la prévention ainsi que de l'éducation pour lutter contre les abus. Les spécialistes s'insurgent contre un message pouvant laisser sous-entendre qu'en dessous de ces seuils la consommation serait normale et sans risque.
Et pourtant, les risques ne sont pas les mêmes pour tous. Car, malgré l'abus d'alcool, certaines personnes restent en bonne santé alors que d'autres développent une maladie du foie. Cette inégalité devant la toxicité hépatique de l'alcool dépend du micro-biote intestinal, donc de la flore intestinale, dont le rôle dans notre santé semble de plus en plus important au fil des recherches. C'est notamment le cas dans l'obésité, les allergies, l'asthme du nourrisson, voire l'efficacité des traitements contre le cancer.

mardi 15 décembre 2015

Neuf maisons de naissance expérimentales

Neuf maisons de naissance expérimentales permettront à des femmes d'accoucher sans hospitalisation et fonctionneront à titre expérimental... nous indiquait jeudi 26 novembre un arrêté publié au Journal officiel.


Il s'agit de structures tenues par des sages-femmes et à proximité immédiate d'une maternité partenaire, qui assurent le suivi des grossesses et les accouchements. Seules sont admises dans ces maisons les grossesses sans pathologie particulière.

Si ces structures existent déjà dans de nombreux pays (Allemagne, Suisse, Australie, Italie, Espagne), elles n'avaient jamais été autorisées en France, où elles avaient été évoquées pour la première fois en 1998 par Bernard Kouchner, alors secrétaire d'Etat chargé de la Santé.


"Cependant, certaines questions restent en suspens, notamment le tarif de l'assurance qui sera demandé aux sages-femmes et plus largement, la possibilité d'assurer l'ouverture, puis le fonctionnement des structures avec les budgets alloués" souligne les associations.

Par ailleurs "lors des accouchements", deux sages-femmes doivent être présentes dans les locaux, notamment en cas de "situation d'urgence" nécessitant le transfert de la mère et de l'enfant.


Source : corsematin.com

La CCI (chambre de commerce et d'industrie) a de la suite dans les idées.


Mardi 8 décembre, la CCI a organisé dans ses locaux "les Rencontres de l'entrepreunariat" ouvertes aux demandeurs d'emplois porteurs d'un projet de création d'entreprise et aux chefs d'entreprises débutants.
En effet, avoir l'idée géniale ne suffit pas pour créer et ou pérenniser une entreprise !

Le plus difficile reste à faire : les démarches administratives, fiscales et juridiques.
C'était donc le but de la CCI, de prodiguer entre autres ses conseils et son aide, à ces chômeurs porteurs d'idées mais perdus dans les démarches à entreprendre pour monter un dossier de création d'entreprise, avec quel statut, quelle trésorerie...etc.

mardi 1 décembre 2015

Une batterie solaire pour l’autoconsommation

MyReserve de Solarwatt est venu révolutionner l’approvisionnement en énergie des particuliers. Le système permet de stocker l’énergie accumulée dans une batterie solaire nouvelle génération et de consommer jusqu’à 93% de l’énergie produite par les panneaux photovoltaïques. Primée lors du Concours de l’Innovation 2015, cette technologie est compatible avec tous les onduleurs solaires standards du marché.



« Myreserve vient s’intercaler entre les panneaux photovoltaïques et l’onduleur installés dans un cadre résidentiel. L’énergie y est alors accumulée et c’est donc plus d’énergie qui est produite dans la maison », a explique Ian Bard, Responsable Technique chez Solarwatt.

La batterie permet aux particuliers d’acquérir une certaine indépendance énergétique et de ne plus autant se confronter aux variations de prix du réseau électrique traditionnel, elle peut stocker jusqu’à 11kWh et s’adapte au niveau de consommation énergétique des familles.

Grâce à un outil complémentaire, à savoir l’Energy Manager, il est possible d’optimiser l’usage de l’énergie accumulée, et il permet de piloter tous les éléments d’une maison en  visualisation des valeurs telles que les prévisions météorologiques.

Compact et performant, MyReserve est conforme aux normes CE. Solarwatt fixe la garantie produit des modules de batterie MyReserve à 10 ans

Source : http://www.batiweb.com/actualites/batimat-2015/myreserve-de-solarwatt-une-batterie-solaire-pour-lautoconsommation-04-11-2015-27336.html

Les territoires d'un point de vue médical

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins  vient de publier un outil de repérage des territoires en tension. Consultez le site suivant pour en savoir plus :

https://www.conseil-national.medecin.fr/node/1665

Regardez l'atlas de notre région Corse. On y apprend notamment que "Les médecins en activité régulière sont au nombre de 874 ; ce qui représente une augmentation de 0,6% des effectifs sur la période 2007/2015" mais au global car pour le département de la Haute Corse, la tendance est à la baisse par rapport à la population.

Admirez les graphiques (ils nous seront utiles pour notre séquence statistiques) !

Port de commerce de la Carbonite

Le projet de construction d’un nouveau site portuaire à la sortie sud de Bastia arrive dans une phase décisive de son parcours. La prise en compte des enjeux environnementaux est la clé de sa réalisation.
Depuis dix ans, l'offre du transport maritime en Corse a connu une profonde mutation avec la réorganisation de la desserte, toujours d'actualité, et l'arrivée de nouveaux navires plus grands et plus rapides. Sous l'effet de cette évolution, le port de commerce de Bastia a atteint un niveau historique en franchissant la barre des 2,5 millions de passagers et en captant 55 % des volumes de fret de la Corse avec 1,4 million de mètres linéaires de marchandises. Propriété de la collectivité territoriale de Corse et géré par la chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Corse, le port de Bastia est depuis longtemps à saturation à tous les niveaux.
L'idée de construire un nouveau port date de l'époque où Jean Baggioni était président du conseil exécutif. Le projet « Grand Port » sur le site de la Carbonite à la sortie sud de la cité a ensuite été défendu par Ange Santini. Aujourd'hui, il est porté par Paul Giacobbi qui aura prochainement un rendez-vous décisif pour sa réalisation. 
Le projet Grand Port de la Carbonite
L'extension un moment imaginée sur le site actuel, car elle constituait une alternative plausible, a été recalée pour deux raisons : d'une part, le coût, d'autre part,l'arrêt des activités maritimes de Bastia pendant la période des travaux estimée à 4 ans.
Il a donc été décidé de créer un port flambant neuf sur le site dit de la Carbonite, au nord de la plage de l'Arinella comprenant la construction d'une digue extérieure et de trois darses et l'aménagement de neuf postes à quai.
Le coût estimatif est de l'ordre de 300 M€. Auxquels il faudra ajouter de 100 à 150€ pour tous les aménagements périphériques, voies d'accès, réseaux, etc.
La CTC a fait diligenter de son côté une étude par la société CATRAM pour mesurer l'impact économique du projet. Elle communiquera sur le sujet en temps voulu, mais il semble qu'il générerait plus d'un millier d'emplois supplémentaires.
Compte tenu de la procédure administrative voire juridique avec des recours éventuels, il faudra compter au moins une bonne dizaine d'années avant que le tout premier navire jette l'ancre à la Carbonite.

Source: Corse Matin

Climat et productivité


En ces temps inquiets sur le réchauffement climatique, les études se multiplient.

Après analyse des données économiques de 166 pays entre 1960 et 2010, l'université de Stanford en Californie,  a démontré que la productivité économique globale atteint son pic lorsque la moyenne annuelle s'établit à 13°.

La France bénéficie d’une température moyenne annuelle comprise entre 9,5°C dans le nord-est et 15,5°C sur la côte méditerranéenne.

C'est peut-être pour cette raison que les Français restent encore aujourd'hui parmi les plus productifs au monde malgré un temps de travail plus réduit.

Bien sûr, si le réchauffement climatique à l'échelle du globe de + 4,3° se confirme (hypothèse du Groupe d'experts Iintergouvernemental sur l'Evolution du Climat) ils pourraient se mettre à passer plus de temps à prendre l'apéro sous les cocotiers !

Les décideurs de la COP 21, qui commence lundi 30 novembre, ont intérêt, eux aussi à se montrer productifs...

LOCATION : quelles sont les obligations du propriétaire bailleur ?

Le bailleur est tenu de remettre au locataire un logement décent
Travaux et entretien
Le bailleur est tenu de délivrer un logement en bon état d’usage et de réparation, ainsi que les équipements mentionnés au contrat de location en bon état de fonctionnement.

Toutefois, si le logement loué n'est pas en bon état d'usage à l'entrée dans les lieux, les parties peuvent se mettre d'accord sur la prise en charge et l'exécution par le locataire des travaux nécessaires à sa remise en l'état.

Si nécessaire, cette option doit être prévue par une clause expresse qui précise :
  • la nature des travaux que le locataire exécute ou fait exécuter,
  • la manière dont leur montant est imputable sur le loyer,
  • la durée de cette imputation,
  • et, en cas de départ anticipé du locataire, les modalités de son dédommagement.

Agent immobilier
Entretien : pendant toute la durée du bail, le bailleur doit entretenir le logement et faire les réparations qui sont nécessaires à la bonne utilisation du logement (sauf les petites réparations et l’entretien courant, qui sont à la charge du locataire). 

Une nouvelle avancée pour le traitement contre le virus du sida !

"Le Truvada, traitement préventif du VIH, reçoit le feu vert de Touraine" (Le Figaro)

 source: tv5 monde
Aujourd'hui c'est la journée mondiale contre le virus du sida , la ministre de la Santé Marisol Touraine a exprimé la semaine dernière que dans le cadre de l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2016, "la recommandation temporaire d'utilisation" (qui permet d'utiliser un médicament en dehors des champs de prescription prévus par son autorisation de mise sur le marché) devrait être publiée probablement au cours de la première quinzaine de décembre.

Le médicament dont il est question pour ce traitement est le Le Truvada, c'est une combinaison d'antirétroviraux (médicaments s'opposant au développement d'un rétrovirus, micro-organisme) mis sur le marché pour traiter les malades du sida, et qui a depuis fait ses preuves comme traitement préventif.

Il a été mis en circulation en 2005, et avec le temps il s'est ensuite avéré que, pris quotidiennement ou même quelques heures avant et après une relation sexuelle, il permettait à des personnes saines de réduire très fortement le risque d'être contaminées par le VIH.

don.sidaction.org

"Ce traitement ne doit pas se substituer au préservatif. Mais il permet de répondre à des situations dans lesquelles le préservatif ne trouve pas sa place, ou de répondre à des personnes qui ne peuvent pas, pour différentes raisons, en avoir un usage systématique"


Toutefois, ce traitement est relativement onéreux : 500 euros la boîte de 30 comprimés !



Source : 

Les cartes prépayées.. une surveillance supplémentaire !



  • Qu'est ce qu'une carte bancaire prépayée ?

Estampillées Visa ou Mastercard et munies d'un code secret, ces cartes permettent aussi de faire des achats en magasin ou en ligne, comme des cartes bancaires classiques. Mais à la différence de ces dernières, elles ne sont pas nominatives. 
Aujourd'hui, il est possible d'utiliser ces cartes sans vérification d'identité jusqu'à un montant de 250 euros pour les cartes non-rechargeables (généralement des cartes cadeaux), et jusqu'à 2 500 euros sur un an pour les cartes rechargeables. Des sommes "modestes", explique le ministre des finances, mais qui permettent "d'échapper à toute traçabilité". Toutefois, lorsqu'elles sont commercialisées par les banques, les cartes prépayées sont rattachées à un compte bancaire et soumises à la même réglementation que les cartes classiques. "Elles sont rechargées par virement et la traçabilité est assurée"

  • Pourquoi est-ce un sujet d'actualité ?

Les terroristes du 13 novembre ont utilisé des cartes bancaires prépayées, non nominatives, pour réserver les deux chambres d'hôtel d'Alfortville. Le ministre des Finances Michel Sapin a fait savoir sa volonté de mieux encadrer les cartes payées.La cellule de Bercy en charge de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, pourront consulter directement le «Fichier des personnes recherchées», afin de «travailler en temps réel» sur l'environnement financier des suspects.

  • Un décret attendu début 2016
Dès 2012, l'Observatoire de la sécurité des cartes de paiement, rattaché à la Banque de France, pointait dans un rapport les risques liés à l'anonymat de ce type de paiement. "Lorsque ces cartes sont anonymes, elles soulèvent des risques d'utilisation à la fin de blanchiment d'argent ou de financement du terrorisme", indiquait l'organisme dans son rapport annuel, recommandant de limiter "leur usage sur le plan national, européen voire international".

Selon Bercy, des dispositions seront prises pour limiter le montant total pouvant être crédité sur les cartes et pour mieux encadrer l'anonymat des clients. Ces mesures feront l'objet d'un décret, en Conseil d'Etat au premier trimestre 2016. 

Nouveau compteur électrique LINKY





Début d'installation le 1er décembre 2015

Le remplacement des boîtiers est obligatoire pour tout le monde. D'ici fin 2021, tout le territoire français en sera équipé.

Son fonctionnement :
La communication sera mesurée en temps réelle.
LINKY transmettra une fois par jour (entre minuit et 9 h) la communication de la veille à un concentrateur (superboîtier) collectant les informations de tous les compteurs d'un quartier ou d'un immeuble.

Tout se fera à distance :
- L'activation ou le blocage du compteur
- Le relevé de la consommation du foyer
- Certaines opérations de maintenance.

Avantages :
- Facture calquée sur la consommation réelle donc fini les estimations et facture allégée
- La possibilité de souscrire à des offres sur mesure
- Un accès en ligne au détail de la consommation par tranche horaire ou par appareil et des alertes en cas de surconsommation.
- Fini les passages du technicien chargé de relevé les compteurs


WATTWAY Faisons de la route l’énergie de demain



À l’heure de la transition énergétique, imaginez une route capable de capter
l’énergie solaire et de produire de l’électricité localement.

Le 1er revêtement routier photovoltaïque au monde
Wattway est une innovation française brevetée au terme de 5 années de recherche menées par Colas, un leader mondial des infrastructures de transport, et l’INES, Institut National de l’Energie Solaire. En associant les techniques de la construction routière avec celles de la production photovoltaïque.

PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE

Les chaussées routières ne sont occupées par des véhicules que 10% du temps !
Le potentiel d’ensoleillement de ces surfaces tournées vers le ciel. 20 m² de dalles Wattway suffisent à alimenter un foyer.

(Source ADEME/CEREN 2014 – foyer français moyen pour 1 000 heures d’ensoleillement/an).

ADHÉRENCE ET RÉSISTANCE

Comment allier la fragilité de cellules photovoltaïques à la robustesse d’une route ?
Wattway est composé de cellules insérées dans un mille-feuilles de couches successives assurant robustesse et adhérence pneu/chaussée. Ce matériau composite de quelques millimètres d’épaisseur permet de s’adapter aux dilatations thermiques de la chaussée et aux charges des véhicules, garantissant ainsi durabilité et sécurité.
Pas question de détruire pour reconstruire, Wattway se compose de dalles qui s’installent directement sur les chaussées existantes, sans travaux de génie civil.