mercredi 28 octobre 2015

Le monde est-il devenu trop petit ?

Cette idée est née dans les années 1970, avec en France des représentants très actifs comme Serge Latouche ou Paul Ariès qui considèrent nécessaire de définir le progrès humain autrement que par le productivisme et la confiance aveugle dans l’avancée des sciences et des techniques.

Par ces temps de récession économique et de crise écologique, la décroissance,  séduit de plus en plus de gens, ayant pourtant des sensibilités politiques et philosophiques très diverses. L'économiste Daniel Cohen vient de faire paraître un essai sur ce sujet dans lequel il se montre très sceptique sur la capacité de notre société à modifier ses comportements même par rapport au réchauffement climatique, parlant de « rapport addictif » à la croissance. « Le monde est clos et le désir infini » dit il…

Pourtant le Pape François, lui-même, prononce le mot de Décroissance : « C’est pourquoi l’heure est venue d’accepter une certaine décroissance dans quelques parties du monde, mettant à disposition des ressources pour une saine croissance en d’autres parties » et affirme qu’« il est nécessaire que les sociétés technologiquement avancées soient disposées à favoriser des comportements plus sobres, réduisant leurs propres besoins d’énergie et améliorant les conditions de son utilisation ». A quelques semaines des négociations de la COP21 qui vont se dérouler à Paris, espérons qu'il soit entendu...



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